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​Le jardin des proies

Création 2026

Solo déambulatoire pour l’espace public

À partir de 16 ans / Durée 1h
Jauge pressentie 50 personnes

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​​Le Jardin des proies est une déambulation dont la matière première est le lieu ou elle se joue. La mise en espace du spectacle fera l’objet d’une écriture spécifique dans chaque lieu.

DISTRIBUTION

Écritures, jeu Jeanne Peylet-Frisch

Collaboration artistique Bronwyn Louw Scénographie Marta Pasquetti

Dramaturgie Sarah di Bella 


Production/diffusion collectif les Aimants Administration Bérénice Marchesseau

CONTACT

Porteuse de projet Jeanne Peylet-Frisch

contact@les-aimants.fr - 0684473224

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La réalité a-t-elle vraiment des frontières bien tangibles, résistantes, infranchissables ? Peut-on basculer d'un monde à l'autre, du réel à l'imaginaire sans même s'en rendre compte ?

​Ce sont les premières questions que pose Morgane à ses invités, vous, le public. Après vous avoir donné rendez-vous, la nuit, au coin d'une rue éclairée, elle vous demande de la suivre dans la nuit.

Comme Alice qui suit le lapin blanc, vous allez la suivre. Elle vous entraine dans son cheminement énigmatique, sa déambulation nocturne. Vous vous enfoncez avec elle de plus en plus loin dans la nuit. Tantôt rassurante tantôt transformée, elle vous parle des voix qui l’habitent. Elle dit que c’est pour dire adieu à ces voix qu’elle vous a invité. Ces voix, Morgane les appellent « les proies ». Elle dit vous conduire au coeur d’un jardin secret pour célébrer un rituel d’adieu à ces voix, à ces proies.

Mais qui est cette femme que vous avez suivi ? Vous raconte-t-elle sa vie ou bien est-ce la vie d’autres ? Et d’ailleurs où êtes-vous ? Qui sont ces voix ? À qui exactement allez-vous dire adieu ?

Le Jardin des proies est un solo déambulatoire qui brouille les frontières entre réel et imaginaire. On y parle du passage fille-femme et on y fait l’expérience sensible d’un moment de mystère absolu.

Le public sort de cette déambulation comme on sortirait d’un rêve, avec le goût du trouble, de l’indicible.

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Une déambulation en trois morceaux

Le spectacle commence dehors, dans un espace connu éclairé par l’éclairage public. Après une courte première partie, Morgane emmène le public dans un second lieu. Là il n’y a plus de lumière mais un morceaux de gradin où s’asseoir. Ce deuxième lieu est une sorte d’espace politique vacant, une tribune à l’abandon. Là se joue la deuxième partie du spectacle. Ensuite le groupe se remet en marche vers un troisième lieu, plus loin, plus caché. C’est là que se déploiera le jardin secret et poétique pour la soirée d’adieu.

La déambulation permet ici de rentrer physiquement et par strates dans l’obscurité, dans l’intimité, dans l’étrangeté. On ne sait pas comment ni quand mais à un moment, on a glissé dans un autre monde.

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Le(s) personnage(s)

La maitresse de cérémonie : Morgane, figure solitaire qui guide le public à travers la nuit, dirige les regards et mène le rituel d’adieu.
Les voix/proies/ jeunes filles : Ygerne, Morgause, Nimue et Ninianne, racontent par le corps et la voix de Morgane leurs histoires de filles devenant femmes ou de femmes ayant été filles.

La mère : qui est là, qui regarde, qui agit, qui chante.

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La lumière

Joue un rôle cruciale dans cette déambulation. En effet notre volonté est de développer une création lumière uniquement avec des lampes de poches. Les lampes de poches nous permettent une grande souplesse et un vrai travail sur la direction du regard : où regarde le public ? Sur quoi dirige t-on son attention et pourquoi ?
Nous souhaitons ainsi créer des apparitions, des images magiques.

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Les objets

Des éléments plastiques constituent la matière avec laquelle le public construit le jardin avec Morgane. Ce sont des boites, des graines, des figurines, des papillons, des carnets, des cartes, des rouleaux d’écritures... La superpositions d’images, de mots, de techniques plastiques me permet de cacher des choses aux regards. Ces secrets se révèlent par un jeu de transparence grâce aux lampes de poches distribuées au public. Se dévoilent ainsi sous les doigts du public, les traces de vies qui se faufilent, qui se cachent sous les couches

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